SAMEDI 11 DÉCEMBRE @ 14h

L’équipe du Auroville Road Service travaille à nouveau à Bliss, accompagnée d’un bulldozer, un tracteur et une remorque. Un « porte-parole officiel » du bureau de la Fondation et un employé du Electrical Service sont également présents. Appelé sur place par un témoin de passage, un membre du WCom arrive. Un Ordre de Travail daté du 11 décembre est présenté.

SAMEDI 11 DÉCEMBRE

Des membres du IAC (International Advisory Council) font part de leurs inquiétudes aux membres du Governing Board et appellent à l’inclusion et à la collaboration.

VENDREDI 10 DÉCEMBRE

Les anciens membres du IAC (International Advisory Council) envoient une déclaration au Président du Governing Board, partageant leur profonde admiration pour Auroville et leur inquiétude concernant les événements en cours.

VENDREDI 10 DÉCEMBRE @ 14h30

Une Ordonnance de Suspension est obtenue auprès du National Green Tribunal, et tous les travaux sont arrêtés.

VENDREDI 10 DÉCEMBRE @ 14h

Des bulldozers commencent à travailler à l’autre côté de Darkali.

VENDREDI 10 DÉCEMBRE @ 11h

Quelques Auroviliens arrêtent les bulldozers avant qu’ils n’atteignent la retenue d’eau naturelle.

VENDREDI 10 DÉCEMBRE @ 7h30

4 bulldozers ainsi que le Road Service et l’ATDC arrivent à Darkali et les travaux commencent tandis que les habitants d’Auroville manifestent en silence. Nous sommes réduits au silence.

JEUDI 9 DÉCEMBRE @ 18h

Les résidents d’Auroville campent dans la forêt de Darkali jusqu’à ce que le travail au bulldozer reprenne tôt le lendemain matin.

JEUDI 9 DÉCEMBRE @ 15h

Alors que certains sont au Unity Pavilion pour une réunion de planification convoquée par la Fondation, les bulldozers se dirigent vers Darkali avec les mêmes personnes amenées de Kootroad (pas de voisins directs d’Auroville). Cela provoque une situation chaotique et violente alors que les Auroviliens et d’autres personnes concernées les arrêtent. Après quelques affrontements, cela se transforme en une manifestation pacifique sur place, accompagnée de chants et méditations.

JEUDI 9 DÉCEMBRE @ 9h

En moins de deux heures, tous les bâtiments étaient détruits. Les Auroviliens observent la destruction, sous le choc. Plus de bâtiments ont été démolis que convenu.

JEUDI 9 DÉCEMBRE @ 7h

Plus de 100 personnes non identifiées, des manifestants rémunérés, prétendument embauchés par Antim sur ordre de la Secrétaire, entrent dans le Youth Centre avec deux bulldozers. Ils viennent directement du bureau de la Fondation. L’équipe YC et les citoyens concernés tentent de donner un sens à la situation, d’établir l’ordre et de demander l’Ordre de Travail officiel. Ignorant leurs demandes, la foule et les machines entrent de force et commencent à détruire l’infrastructure, à raser les arbres et les bâtiments. Les Auroviliens sont malmenés. La destruction effrénée se poursuit malgré tous les efforts déployés pour régler la situation pacifiquement. Enfin, des résidents de différentes communautés d’Auroville se réunissent. Se tenant par la main, ils témoignent en silence.

MERCREDI 8 DÉCEMBRE

Annonce de la première Assemblée Générale pour le processus de la première RAD (Décision de l’Assemblée des Résidents) afin de suspendre temporairement le développement de la route appelée Crown Road.

MERCREDI 8 DÉCEMBRE

Le RA (Assemblée des Résidents) a demandé au Working Committee (WCom) d’organiser une RAD d’urgence. Cette demande est refusée par la majorité du WCom (3 membres pour et 4 membres contre).

MARDI 7 DÉCEMBRE @ 15h

Afin de soutenir les jeunes en ces temps difficiles, une réunion est prévue. Cependant, un événement parallèle a été annoncé au Youth Centre par les « porte-parole de la Fondation d’Auroville » nouvellement nommés.

MARDI 7 DÉCEMBRE @ 12h

Outreach Media (service facilitant les médias avec la communauté) est prié de « s’abstenir de publier des déclarations jusqu’à nouvel ordre ». Le bureau de la Fondation d’Auroville nomme 2 porte-parole, qui ne sont pas approuvés par les résidents, pour représenter Auroville.

MARDI 7 DÉCEMBRE @ 8h

Une rencontre spontanée a lieu avec la communauté étendue au Youth Centre. Pas de réponse du Secrétariat à ce jour. Pendant la réunion, une réponse de l’ATCD est reçue, mais elle diffère de la demande initiale et est confirmée par le bureau de la Secrétaire.

MARDI 7 DÉCEMBRE @ 7h

Aucune réponse n’a été reçue du Secrétariat. Le Youth Centre attend un accord écrit signé par la Secrétaire.

LUNDI 6 DÉCEMBRE @ 20h

Les membres du Youth Centre convoquent une réunion d’urgence pour rendre compte du résultat de l’entretien avec la Secrétaire : ils ont douze heures pour accepter l’offre.

Les jeunes acceptent de collaborer sous certaines conditions :

-Ils vont démanteler les bâtiments eux-mêmes ;

-Ils refusent la compensation financière ;

-ATDC (Conseil de Développement de la Ville d’Auroville) doit fournir le NOC (Certificat de Non-Objection) signé dans les 48 heures pour permettre la construction des nouveaux bâtiments dans la même zone.

Bien que cette décision ne s’aligne pas avec le processus de l’Assemblée des Résidents (les stewards ou gardiens ne peuvent pas prendre de telles décisions avant de consulter le reste de la communauté), il a été convenu que la collaboration atténuerait la tension.

Une réponse écrite est envoyée dans le délai imparti au Secrétariat et à l’ATDC.

LUNDI 6 DÉCEMBER @ 18h

5 Auroviliens rencontrent la Secrétaire au Matrimandir. Elle offre verbalement 10 lakh INR (100 000 Rs) au Youth Centre et la possibilité de déplacer les bâtiments dans la forêt de Bliss si le Youth Centre et le reste de la communauté se retirent. Ils ont jusqu’au lendemain matin 7h pour répondre.

DIMANCHE 5 DÉCEMBRE

Le conseil d’administration d’Auroville International (Centres AVI) envoie une déclaration soutenant la communauté au WCom et à la Secrétaire de la Fondation d’Auroville.

DIMANCHE 5 DÉCEMBRE @ 15h

Des membres de la communauté, choqués, se rassemblent à Kalabhumi. Le consensus est que les événements de la nuit représentent un comportement qui ne peut être accepté à Auroville. Une résolution est signée à cet effet, par toutes les personnes présentes à l’assemblée. D’autres signatures y sont ajoutées et cela est communiqué à la Fondation et aux groupes de travail.

DIMANCHE 5 DÉCEMBRE @ 1h

À 1 heure du matin, les bulldozers quittent le bureau de la Fondation d’Auroville, escortés par de nombreux policiers avec des membres de l’ATDC. La police a également déjà érigé des barrages routiers à tous les points d’accès pour empêcher les résidents et autres de s’approcher, alors qu’ils se préparent à achever leur travail d’arrachage d’arbres dans la forêt de Bliss au milieu de la nuit. Les résidents du Youth Centre se précipitent pour arrêter l’avancée des bulldozers. La police arrête certains des adolescents Auroviliens, dont une fille. Quelques dizaines d’Auroviliens parviennent à rejoindre le site en passant à travers la forêt, certains sont agressés par la police. Les jeunes arrêtés sont finalement relâchés. Deux membres du WCom arrivent sur place.

SAMEDI 4 DÉCEMBRE @ 22h15

Trois bulldozers sont repérés à l’extérieur du bureau de la Fondation d’Auroville. Une réunion nocturne a lieu, avec des gens qui vont et viennent.

SAMEDI 4 DÉCEMBRE @ 12h

Les résidents contactent le WCom et l’ATDC pour obtenir des explications et se réunissent pour décider quelle voie suivre. 3 RAD (Décision de l’Assemblée des Résidents) sont convenus :

RAD 1 : Demander l’arrêt de tout développement ultérieur jusqu’à ce qu’une décision RAD soit prise.

RAD 2 : Demander la démission immédiate de trois membres du Working Committee : Anu, Srimoyi et Arun.

RAD 3 : Demander la démission de tous les membres du TDC.

SAMEDI 4 DÉCEMBRE @ 9h30

Les gardiens appellent à l’aide. Plus d’une centaine d’Auroviliens se précipitent sur le site. La police est appelée par la Fondation. Après avoir été informés de tous les faits par les habitants, la police quitte les lieux.

SAMEDI 4 DÉCEMBRE @ 9h

Contrairement à ce que l’ATDC avait précédemment expliqué aux garants du Youth Centre et de la forêt de Bliss, les bulldozers (du Auroville Road Service) arrivent à la forêt de Bliss le 4 décembre à 9 heures, à l’entrée du côté de l’école Lilaloka. Ils sont accompagnés de membres de l’ATDC, et de quelques Auroviliens soutenant cette action. Ils commencent à déraciner des arbres. Les gardiens arrivent et bloquent le travail. Aucun Ordre de Travail n’est présenté.